Le pleurote en huître présente en fait un bon profil nutritionnel tant du côté des macro que des micro-nutriments, avec un bonus antioxydant à ne pas négliger. De la même manière que le shiitaké, le pleurote est pauvre en matières grasses et en sucres, mais il est bien plus riche en protéines, pour très peu de calories. 

Comme les autres champignons comestibles, sa ‘chair’ est principalement composée de chitine. Elle fait partie des fibres alimentaires, que nous ne pouvons pas digérer mais qui sont particulièrement bonnes pour la santé des intestins. 

Cent grammes du champignon frais remplissent entre un cinquième et un tiers des apports journaliers recommandés en cuivre et vitamines B2, B3 et B5. Séché, il perd presque 90% de son poids en eau, multipliant par 10 environ les proportions de chaque nutriment.

Fiche nutritionnelle de 100g de Pleurotus ostreatus frais

Le pleurote gris peut alors s’intégrer à un régime alimentaire sain. Son fort pouvoir antioxydant lui donne une place parmi les aliments dits ‘fonctionnels’. Ses extraits pourraient servir comme supplément alimentaire et potentiellement comme médicament. 

D’autres propriétés thérapeutique lui sont attribuées, notamment anticholestérol, antidiabétiques, hépatoprotectrices ou anticancéreuses. Des extraits d’infusion de pleurote ont montré sa capacité à lutter contre les cancers et les infections lorsqu’il était injecté dans le péritoine (poche entourant les organes du ventre) de souris. Ces résultats n’étaient par contre pas observés lorsque les extraits passaient par le système digestif des souris. 

Par conséquent, il faudra toujours nuancer les qualités médicinales d’un produit tant que l’on manque d’études cliniques chez l’humain.

Cela dit, ce champignon reste un allié pour une alimentation saine. Et en plus d’être diététique, il s’adapte parfaitement en simili-carné grâce à sa texture charnue et moelleuse, à découvrir par exemple en kébab!